Attention à l’épidémie !
Clairement moi c’est le cas, je suis contaminée.
Atteinte du syndrome du « trop vouloir en faire » et j’en fais régulièrement les frais
Dernier épisode grave, cet été.
En mode slow road trip familial en Italie du Sud, idée séduisante sur le papier, mais dans les faits, en plein mois d’aout, 3 enfants dont un en bas âge en plein stade d’apprentissage de la propreté … et 15 jours pour tout boucler … il y a comme qui dirait un léger problème.
En mode boulimie
Indigestion, overdose
Il fallait tout faire, tout voir … par peur de quoi d’ailleurs ?
Plus raisonnablement, on aurait dû se contenter de quelques jours à Rome puis un petit saut sur les plages de la côte Adriatique … ce qui aurait été déjà fabuleux.
Mais atteinte de ce syndrome, dans le feu de l’action, toute logique m’échappe
La Botte, la cote Amalfitaine, Naples
Encore juste 200 kilomètres
On ne peut pas rater ça, et ça
Et puis Pompéi, Capri, après promis c’est fini
Genre shopping compulsif lors du Boxing Day à Londres
Et dans notre quotidien professionnel, c’est la même chose.
De la boulimie, de l’indigestion, de la fièvre
Pourquoi donc programmer une journée de 8h alors que disposer de seulement la moitié pour s’atteler à nos tâches principales, serait déjà une victoire en soi ?
Mais il existe un remède très efficace à ce syndrome du « Trop vouloir en faire » .
Tu peux même l’appliquer dès aujourd’hui dans ton job.
Tu peux décider dès à présent d’être plus serein et lâcher ta to do list.
Retrouve ici dans la suite de l’article, le fameux antidote à ce syndrome du « Trop vouloir en faire ». Guérison assurée mais attention aux rechutes.
En effet, ce que j’ai récemment découvert pour lutter efficacement contre tout syndrome du « Trop vouloir en faire », revient dans le fond à être influencé par …
… La psychologique humaine.
Et son fameux principe de la rareté.
Forcément on veut avoir maintenant ce que l’on n’est pas peut-être pas sûr d’avoir demain. La rareté créant un besoin d’urgence même quand le besoin n’est pas réel.
Les codes promo à durée limitée, les dernières places disponibles …
Ce ressort cognitif créé un sentiment d’urgence exacerbé.
Clairement cela correspond au fait d’avoir peur de manquer une occasion en or qui peut-être ne se représentera plus jamais. Etre privé de quelque chose d’extraordinaire n’est pas supportable.
Cette pression psychologique induite par ce sentiment d’urgence a été développée par un célèbre psychologue américain, Robert Cialdini et auteur du best seller « Influence et Manipulation » dans lequel il développe les principes universels de la persuasion.
Et la rareté est le dernier principe de persuasion observé par ce psychologue.
Le principe est que les choses nous paraissent plus intéressantes lorsqu’elles sont en quantité limitée.
L’exemple qu’il développe pour démontrer ce principe de rareté, est une conversation en tête à tête, interrompue pour répondre à un appel téléphonique dont on ne connaît par l’origine.
Ce qu’il explique est que dans cette situation, le correspondant à une qualité que l’autre interlocuteur n’a pas : une prochaine indisponibilité.
En faisant le choix de ne pas décrocher au téléphone, on risque de manquer un appel, et de surcroît peut-être une information incroyable.
C’est cette idée de perte potentielle qui est la base de ce principe si puissant.
L’être humain est plus motivé par la crainte de perdre une chose que la perspective d’en gagner une autre, de valeur égale.
Alors le remède « miracle » que je met en place pour biaiser ce comportement, se trouve dans une organisation exemplaire.
Même pour un simple projet de week-end, l’idée est de se transformer en gestionnaire de projet. Il sera ainsi plus facile de maîtriser ce syndrome du « Trop vouloir en faire » et éviter de tomber dans l’urgence de la consommation.
C’est donc ce sens de l’organisation qui va permettre d’établir la roadmap la plus cohérente en soit en terme de coûts, de délais et de satisfaction.
Quelques bases de gestion de projet pour éviter de « trop vouloir en faire » au boulot ou en perso.
1- Fixer avec sa team les objectifs à atteindre
Difficile de faire cohabiter les objectifs de chaque membre de l’équipe entre des ados et un petit dernier, mais en tant que manager il faut apporter sa vision stratégique :
Avoir une idée claire de ce que l’on souhaite obtenir
Est-ce un guide des meilleures visites de l’Italie du Sud, ou mon objectif était-il de se reposer, savourer de bons moments en famille, se baigner et découvrir de jolis endroits ?
Dans ton quotidien professionnel, il s’agit également de fixer un objectif précis pour ta journée, pour ta semaine.
Quel est le gros enjeu ?
Forcément les listes d’actions sont interminables mais vont-elles dans le sens de ton objectif de la journée ?
Dans mes formations en entreprenariat, j’ai tendance à rabâcher aux entrepreneurs qui peuvent très vite souffrir du fameux syndrome de « trop vouloir en faire », de se concentrer sur l’action qui a un impact direct sur le chiffre d’affaires. That’s all.
Le reste sera du bonus.
Alors focus sur l’objectif !
2 : Poser des jalons
Dans le cas d’un voyage, en posant des jalons en réservant la majorité des hébergements, impossible de changer le programme et de rajouter une moitié de pays à visiter à la dernière minute. Je peux te garantir que cela peut être vraiment frustrant sur le moment, mais avec du recul il s’agit tout de même de la meilleure solution, quitte à laisser un peu de flexibilité entre deux réservations. Si petite marge, que la longueur à parcourir sera maîtrisée. Pas de risque de traverser une frontière.
Dans ton boulot, l’idée est la même. Bloquer des rendez-vous dans son agenda pour analyser tel dossier, communiquer sur les dates de rendu pour officialiser telle action. Rien de tel pour ne pas vouloir perdre la face, et se concentrer sur la réalisation de ce qui a été prévu.
Rien de plus.
Pour le reste des sollicitations non prévues, dire « non » dans un premier temps permet de se garder une petite marge pour changer d’avis si tout a bien avancé. Mais pas de gavage intempestif de réunion, conf call et autres. On est quand même en rémission.
3- Lister les actions
Rechercher en amont les meilleures activités, resto, plages, permet de profiter sur place uniquement le moment voulu, alors pourquoi ne pas faire la même chose avec les activités qui touchent à la sphère professionnelle ?
Alors une bonne vieille liste d’actions permet également de se concentrer sur l’essentiel, ce qui a été noté à tête reposée, et d’éviter l’emballement de dernière minute qui n’a plus ni queue ni tête.
Pour ne plus être atteint du syndrome de « Trop vouloir en faire », organisons nous simplement mieux. Un peu de planification pour réaliser que tout ne peut pas rentrer dans un nombre de cases limitées.
A exercer dans son boulot, dans sa vie pro, partout finalement si l’on souhaite ne plus dépenser inutilement énergie et temps
Et n’oublies pas, on a qu’une vie, et c’est aujourd’hui qu’elle (re)commence 😉
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