Avoir un boulot au service de ta vie …
Et non une vie au service de son boulot !
Bon faut que je t’explique le contexte. Week-end de 3 jours, je concocte un programme complet ludique.
Marche nordique, matchs des enfants, soirées avec les amis, les balades …
Et puis … boom
Dans le feu de l’action, je jette un coup d’œil à un mail.
3 jours tout de même sans bosser ce n’était pas raisonnable !
Alors j’ai commencé à réorganiser le week-end de toute la famille, en fonction de mon boulot.
Une première petite session boulot matinale, puis une seconde, juste un petit mail, ah oui un coup de fil, et puis …
Ahhggr … là tu peux te dire qu’il y a un truc qui cloche !!
Le boulot ne doit pas gérer notre vie.
Alors petite remise en perspective en ce début de semaine.
Oui bien sûr il est tellement évident sur le papier que notre job soit complémentaire à notre vie.
Qu’il doit rester à la marge.
Relayé à une simple contingence matérielle.
Mais la réalité est toute autre, tu le sais bien.
Le boulot se fait toujours plus gourmand, capricieux, exigeant
Il réclame toujours plus d’heures, plus d’attention, plus de sacrifices
Et parfois la semaine ne lui suffit plus, il empiète sur le week-end, les soirées, les vacances aussi 🙁
Et là, ce boulot qui devait rester à sa place … Prend toute la place, TROP DE PLACE, nous bouffe notre temps libre, notre moral, nous épuise et et et … … on finit par épuiser tout notre entourage …
Notre vie ne tourne alors plus qu’autour de ce boulot énergivore
Bien dormir, bien se nourrir, bien décompresser, bien s’organiser. Ben oui, on est consciencieux tout de même
Tout .. Tout pour être sur le pont lundi matin, frais, dispo et motivé !
Les barrières entre vie privée et vie professionnelle volent alors complètement en éclat.
D’ailleurs 78% des cadres consultent leurs mails professionnels plusieurs fois par jour sur leur temps privé (Etude Ifop-Securex, 2017).
La sollicitation est telle qu’elle conduit à l’épuisement,
Que notre capacité à trier les informations pertinentes s’affaiblit
Toujours plus de boulot … Encore moins d’efficacité et de sérénité.
La bonne nouvelle est qu’il est possible de changer.
Il est encore temps d’inverser la situation pour mettre son boulot au service de sa vie …
et non plus sa vie au service de son boulot !
Alors j’ai rectifié le tire à la dernière minute … Non je ne sacrifierai ni mes séances de marche nordiques, ni mes sorties en famille, ni mon café au soleil après le marché … à mon boulot.
Alors oui … ça coince un peu en ce début de semaine, mais je ne peux vraiment pas me plaindre
Ce week-end, j’ai choisi mes priorités
Pas celles des autres
Je suis passée à l’action
Et j’ai mis de côté la pression
De quelle manière souhaites-tu mettre ta vie au service de ton boulot ?
En prenant déjà simplement conscience que c’est bien le travail qui doit apporter un réel bénéfice à notre qualité de vie.
Et non pas le boulot qui doit organiser la vie personnelle.
Alors, de quel type de vie rêves-tu ?
Prends quelques minutes pour réfléchir à ces questions.
Souhaites-tu être tous les soirs chez toi, as-tu besoin de temps libre pour tes activités extra-professionnelles ?
Dans quelle région souhaites-tu vivre ? Y-a-t-il un domaine qui t’attire particulièrement même sans aucun lien avec ton boulot actuel ?
As-tu envie de suivre de mieux gérer tes horaires de boulot pour suivre une formation en parallèle ?
Il est bon parfois de se rappeler que notre travail doit être au service de sa vie …et non l’inverse.
Pour celà, il est essentiel de définir ses priorités de vie pour un quotidien plus riche et serein.
Quelques petites piqûres de rappel sont parfois les bienvenues.
Pour t’aider à réfléchir à tes priorités, je te propose un petit exercice pour ce début de semaine pour apprendre à mettre ton boulot au service de ta vie et non ta vie au service de ton boulot.
Un joli conte pour aider à réfléchir à ses priorités.
Un jour un vieux professeur remplit de sagesse s’adresse à ses élèves.
Le vieux prof leur dit : « Nous allons réaliser une expérience » .
Il prit un grand pot, qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite il prit une douzaine de cailloux qu’il mit dans le grand pot.
Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord, il demanda : « Est-ce que le pot est plein ? »
Tous répondirent : « Oui ».
« Vraiment ? ».
Alors il prit un récipient rempli de graviers. et versa ce gravier sur les gros cailloux puis remua le pot. Les graviers s’infiltrèrent entre les gros cailloux jusqu’au fond du pot.
Le vieux prof demanda encore : « Est-ce que le pot est plein ? »
L’un des élèves répondit : « probablement pas ! »
« Bien » dit le professeur.
Il prit alors un bac de sable qu’il versa dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois il demanda : « Est-ce que le pot est plein ? »
Cette fois, sans hésiter, les élèves répondirent « Non ! ».
« Bien ! » dit le vieux prof.
Il prit alors un pichet d’eau et remplit le pot jusqu’à ras bord.
Le vieux prof demanda finalement :
« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »
Un des élèves, songeant au sujet du cours, répondit : « cela démontre que, même lorsqu’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de chose à faire ».
« Non, dit le vieux prof, ce n’est pas cela ! La grande vérité que nous montre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous. »
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